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Esquisse de Pensées profondes

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La vie s'apprécie au présent. 

Celui qui vit dans le futur se précipite, 
Il passe d'étape à étape, 
Et reste dans l'attente perpétuelle.  

Celui qui vit dans le passé est restreint, 
Sa vie est au ralenti, 
Il est dans une bulle nostalgique. 

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Mes nuits sont longues et âpres
Le feu brûle constamment en moi 
Même quand tout va bien, ça peut aller mal
Je vis dans la fausseté
J'ai cru qu'être fort c'était l'indifférence 
Mais je passais à côté de ce qui est le plus essentiel dans une vie
Les sentiments, les émotions, la vérité, la démonstration de ce coeur 
Que je n'aurais, il y a si longtemps, jamais dû geler
On disait que se dévoiler nous exposerait
Que dire la vérité nous rendrait vulnérable 
On disait que parler nous préjudicerait 
Que s'exprimer nous condamnerait 
Désormais, pour éclairer mes nuits trops sombres
J'irais chercher la lumière au plus profond des abysses
J'irais voler les étoiles pour créer mon univers de nébuleuses

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La reconnaissance, la gratitude, le dévouement, puis le retour
Je ne sais comment procéder, je n'ai jamais autant donné... 

La confiance, le charisme, l'autorité, puis la perfection
Il ne manquerait plus que cela... 

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Quand la déception et la satisfaction s'entremêlent 

L'erreur était trop grande, et la déception infinie 
Cet désormais inconnu que l'on veut oublier 
Malheureusement, caché dans l'ombre sans un soupçon de bruit, 
Restera dénué de toute valeur à mes yeux. 
Aucun regret, aucune contestation, aucun remords 
Cette perte quasi brutale mais volontaire était destinée 
La liberté et la joie renaîssent plus puissantes 
Grâce à cette amertume, ma vision est plus nette, 
Ma sensibilité plus receptive,
Et mon coeur reposé plus ouvert. 
Je prends conscience d'appartenir au Monde. 

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Montagnes russes
Décollage insoucieux...    
Rupture, une éraflure
Une erreur, une solitude,
Mais on remontera toujours un jour
Un tournant de la vie
L'espoir se meurt
Une descente fulgurante

Une énergie extérieure
Un miracle
Perdu mais bien réel
Le doute, la méfiance
Un rappel, un abandon
Sous terre

Respiration apaisée...
Il y a de la beauté dans l'obscurité
Une larme, un sourire
Atmosphère retrouvée
Une cassure, une armure
Le temps, un instant
Une révélation

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           Silence ...    

 À ce sentiment que je n'ai jamais connu
  À cette
étincelle que j'ai cru aperçevoir
   Ce secret impénétrable, ô non jamais,
Hélas, jamais ce coeur ne saurai le percer

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   Ranimer intellectuellement une déception 
           Sans raison ni cause extérieure 
  Et plonger seul dans cet univers imprégné
 D'une tristesse dont l'origine reste inconnue

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           La vie n'est qu'un soupir mortel inespéré
  Elle paralyse mon coeur dans ce monde vide de sens
     Toute ma vie dans l'omniprésence et l'ignorance
Elles me gardent prisonnière dans ce monde de non sens

           Sans raison, l'encre n'a cessé de s'écouler
    Formant un torrent conquis de larmes et de sang
      Cette pluie salée me glace pour une Eternité
   Abandonnée d'une froideur torride, et pourtant...

J'ose espérer Encore un frisson, Encore une sensation.

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       Faire abstraction des autres, se sentir seul face à cette immensité
             Un instant de bonheur, emporté par cet air de fraîcheur
C'est sans se soucier de ces détails insignifiants que l'on peut se délivrer
     Des craintes superflues et d'autres négligeances de même grandeur

        Et je restais là, toujours à observer ce même plafond obscur
        Mais en regardant de plus près, rien n'était plus clair ni pur
 Je puis m'apperçevoir, dans le fond, une découverte, un soulagement :

   Un ciel laissant dans son ombre que transparaître un bleu profond,
            L'océan de nuages noirs n'est en réalité qu'une illusion

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Je suis toujours émerveillée par la présence d'un être animal. Rien que l'idée de me retrouver seule à seul avec lui, de l'observer par curiosité, de découvrir son organisme et sa matière, ainsi que  son mode de vie, me rend admirative, passive et me trasnporte vers l'intemporel. S'il se mettait à me regarder à son tour, son regard ne vaudrait pas le regard d'autrui, des autres humains ; il vaudrait davantage encore car je ne me soucierais pas de son jugement (et réciproquement, j'imagine). Comme si je faisais l'expérience de plus grand, de plus transcendant : le regard d'autrui sous une différente forme, sous une différente manifestation du regard que l'on peut porter sur moi. Comme si l'animal s'interrogeait de même sur ma nature humaine et m'observait.

Pensée de 2016

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Dans la dimension virtuelle, les seules choses de directement connectées sont nos appareils,... pas nous. Le lien ne sera jamais assez fort, les mots ne seront jamais assez intenses, pour décrire l'étincelle enjaillie par notre présence dans la vie réelle. Les mots sont dénudés d'expression, s'enferment dans une sphère, et par conséquent, je ne parviens jamais à en saisir la portée avec exactitude et demeure dans le doute. Il est regrettable de n'avoir aucune information sur ce que ressent le destinataire de nos messages quant à son état ou son humeur, si ce n'est que ce qu'il avance. Mais encore faut-il que sa description corresponde à la réalité ; et encore faut-il que la lettre de ses propos reflète la vérité. Alors, comment en connaître ?

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Une affirmation est une fatalité et affirme l'impossibilité de son contraire ]-∞;0[ ou ]0;+∞[ ; tandis qu'une négation ouvre un champ d'hypothèses compris entre une possibilité du contraire et/ou une possibilité de neutralité [0;+∞[ et/ou ]-∞;0]. La neutralité s'exprime par la négation de deux contraires {0}.

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Lors d'une discussion, il arrive que l'on soit touché par les dires de son interlocuteur et que, par conséquent, à l'issue de celle-ci, nous soyons bouleversés et rancuniers, non pas envers l'autre, mais envers nous-mêmes. Mais ce qui vaut le plus dans ce sentiment de rancoeur, ce n'est point de regretter notre inertie, mais c'est de regretter d'avoir pu nous emporter au-delà de ce que nous devrions. Ceci est bien la preuve exacte de notre incapacité à prendre de la hauteur dans l'immédiat, de relativiser ou d'objectiver comme nous le faisions si bien après un certain délai. Il s'agit, dès lors, de songer à se projeter dans l'avenir lorsque l'indignation, la colère, l'outrance, commence à s'infiltrer et habiter notre être.

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Parfois, les paroles me paraîssent superflues, du moins sont jugés relativement inutiles. La quantité de chose retenue dépend directement de la qualité de mon malheur. Plus la vie me paraît morne et plus rien ne m'importe. Peut-être, cela pourrait expliquer ma mémoire défaillante à moyen et long terme, mais il s'agit certe d'une affirmation sans fondement. Pour être plus explicite, la Terre tourne indéfiniment, sans aucune limite, et nous sommes encore en train de nous préoccuper de choses insignifiantes. Et en réalité, c'est que je m'en tape de vos faits, tant qu'ils n'ont pas de considérables répercussions, tant qu'ils ne m'apportent pas une once de transcendance, et tant que la vie continue son cours.

.01/12/2017.

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Certaines circonstances émergent lorsque nul ne s'y attendait ; certains passages se dévoilent sans que nul ne l'aurait espéré ; et certains moment se dessinent alors même que personne ne l'imaginait. Que l'on soit détaché, détruit ou foudroyé, il n'en reste pas moins que la seule entité encore immaculée, celle qui dépasse les plus profondes effervescences, les fissures les plus dévastatrices, et les foudres les plus meurtrières, celle qui assure la continuité de notre être ; cette entité, aussi innocente soit-elle, est notre âme.
Désemparé de toute protection, sans avoir égard à le révéler, le regard fuiyant à la recherche d'une issue qui se relève en définitive incessament, voire sempiternellement, chimérique, il y a ce désir sincère. Un désir, me diriez-vous ? Le désir indéfini qui n'attend qu'à devenir son contraire.

Esquisse d'une pensée du 28/10/2017.

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"La mort est un manque de savoir vivre". Se suicider est un acte unilatéral, c'est à la fois l'abandon de toutes les merveilles du monde et la délivrance de ce monde pour plonger dans un univers de toute pureté. Les reflets de la vie sont subjectivement interprétés. "Je hais ma vie" devrait être remplacé par "je hais les images de ma vie", ou à la rigueur, par "je hais ce que je fais de ma vie". Faute d'avoir réussit sa vie, on peut réussir dans sa vie. Et faute d'avoir réussit dans sa vie, on peut réussir sa mort. Voilà exactement la finalité recherchée.

En date de sept. 2017.