Esprit critique - Recueil

A l'issus de votre lecture, cette page vous permettra de vous armer d'une panoplie défensive de connaissance face aux arguments sophistiques, fallacieux et biais cognitifs, voire de vous armer de techniques de manipulation à utiliser sur votre prochain, mais toujours avec modération.

Avant toutes choses...
Un syllogisme est un raisonnement rigoureux "qui a la forme d'une implication dont l'antécédent est la conjonction de deux propositions (prémisses). Exemple : Si tout B est A, et si tout C est B, alors tout C est A.

Les prémisses sont le fondement même des idées soutenues par telle thèse. Ce sont "chacune des deux premières propositions, la majeur et la mineur, d'un syllogisme".
Les arguments fallacieux sont des sophismes dont les prémisses ne sont pas pertinentes à la validité de la conclusion.
 

Les appels

Appel à la terreur :
Menace, chantage, etc.
 

Appel à la flatterie :
Flatter pour convaincre.

Appel ad misericordiam:
Appel à la pitié.

Appel à l'exotisme :
L'exotisme évoque la sagesse.

Appel aux émotions:
La raison des émotions.

Appel à l'autorité
/légitimité
:
Technique : se référer à des experts (un scientifique, etc) ou à des textes officiels (la loi, etc).

Attention ; parfois, certain prenne le rôle d'un expert tout en tenant des propos d'une toute autre matière et domaine d'expertise.

Appel à l'ancienneté:
L'ancienneté évoque le savoir-faire, l'expérience, la tradition.

Argumentum ad antiquitatem : prétendre que la tradition détient les bonnes réponses.

Appel à la population :
Technique : se référer à l'adhésion du plus grande nombre afin de faire adhérer à son tour la personne (donner des chiffres, des statistiques).
Effet de conformité face aux nombreuses approbations.

Appel à la nature :
La nature, le bio, évoquent le Bon.
Technique : mettre en avant les biens faits de la nature pour vendre un produit.
Le sophisme naturaliste mêle un jugement de fait et un jugement de valeur; prétendre qu'une chose est bonne parce qu'elle est naturelle.

Appel au ridicule :
ridiculation des arguments de l'opposant pour les rendre plus facilement réfutables.

Exemple : « Si la théorie de l'évolution était vraie, cela voudrait dire que mon grand-père est un gorille ».

 

Les arguments fallacieux

Argument ad hominem :
L'argumentation ad hominem : consiste à confondre la thèse et son auteur, en cherchant chez l'auteur des éléments (comme des paroles ou des actes) qui contredisent la thèse.

Argument ad personam ou « attaque personnelle » :
formulé contre la personne qui soutient une thèse, et non pas contre la thèse elle-même.

 Argument du faux dilemme :
Cacher les autres alternatives.
Exposer deux alternatives, dont une est inacceptable.

Pente savonneuse :
Prétention qu'un compromis donné doit être refusé car il amorcerait une cascade de conséquences de plus en plus graves.

Pétition de principe :
Répéter comme prémisse la conclusion qu'on tente de défendre. Autrement dit, supposer vraie la chose même qu'il s'agit de démontrer.

Faux libre-arbitre :
Faire sentir à l'interlocuteur qu'il est libre dans son choix.

Technique des questions fermées :
Faire répondre l'interlocuteur par oui ou non.

Stratagème de la question de compréhension :
Après avoir exposer son argumentaire, demander si l'adversaire a bien saisis. Il répondra positivement, ce qui donnera l'illusion qu'il y adhère un peu.

Mécanisme de l'intimidation scientifique et technique, dit 'imposture intellectuelle" :
Utiliser des termes complexes pour avoir de la crédibilité; Balancer des chiffres statistiques non vérifiés.

Plurium interrogationum :
Multiplier ou compliquer les questions.

Argument du vrai Ecossais :
Insinuer que l'objet qu'évoque l'adversaire n'est pas véritable, et que l'objet que nous évoquons marche car c'est un vrai.

Argument du complot :
Expliquer les choses que l'on ne parvient pas à expliquer par des faits fortuits et inexplicables ou par l'oeuvre de malfaisants

Argument de l'ignorance :
Se justifier par des faits mystérieux et inconnus.

Sophisme de la double faute :
Exemple : "Et alors ? D'autres font bien pire".

Recours au discours performatif :
Utiliser des formules comme : je pense, selon moi, etc.

Processus de l'identification du public :
Pour qu'il se sente concerné, qu'il approuve plus facilement les propos exposés, qu'il voit des similitudes entre lui et le discours rapporté.

Confusion entre le tout et la partie
- Prendre la partie pour le tout : croire que ce qui est vrai pour le tout est vrai pour les parties ou, inversement, que ce qui est vrai pour l'une des parties s'applique aussi aux autres.
- Diviser excessivement.

Concentration de l'argumentatoire sur une partie des arguments motivant la prise de position.

 

 

Processus de la lecture à froid :
Détournement d'attention pour changer de sujet; Faire diversion en retournant les questions posées afin d'y échapper.

Politique de la terre brûlée (Empoisonner le puits) :
Une personne qui, lorsqu'elle ne peut plus avoir raison, ridiculise et/ou dénigre l'objet du débat.

Principe de parcimonie :
N'utiliser que le minimum de causes élémentaires pour expliquer un phénomène.

Mécanisme d'implantation de souvenir induis/faux :
En suggérant, incitant, insistant.

Argumentum ad novitatem :
Donner raison aux arguments les plus nouveaux ou qui font le plus moderne.

Argumentum ad nausean : Avoir raison par forfait.
Après avoir étayer ses arguments, déclarer que l'adversaire n'a rien à apporter.

Vol de concept :
Utiliser un argument C pour réfuter A alors que, pour que C existe, A devait déjà exister.

Biais d'excès de confiance injustifiée :
Affirmer la confiance de l'interlocuteur à notre égard.

Biais de complaisance :
Rejetter la faute sur les autres.

Le raisonnement par analogie, a fortiori, a contrario

Rupture de la corrélation

Amalgame :
Rapprochements de faits sans liens directs.

Illusion de la corrélation :
Insérer dans sa phrase des connexions logiques là où il n'y en a pas.

Fausse objection :
Pour éviter d'évoquer une vraie raison, en évoquer une autre.

Refus/suppression de la corrélation :
Attention; une corrélation n'implique pas forcément une causalité.

Syllogysmes invalides (paradoxes) :
Différence/confusion entre une implication et une équivalence.

 

Non causa pro causa :

Argument de la fausse causalité :
Affirmer l'existence d'un lien de causalité dans le cas où deux évènements évoluent conjointement (cause à effet).

Confondre synchronicité et causalité

Renversement de la causalité

Sophisme de la cause unique : Sophisme de cause douteuse qui se produit lorsque l'on suppose qu'il y a une seule cause simple à un événement alors qu'en réalité il peut avoir été causé par un certain nombre de causes suffisantes seulement conjointes.

Généralisations invalides :

Echantillon non représentatif

Généralisation abusive (déduction hâtive) :
Généraliser une expérience singulière et la faire apparaître universelle.

Généralisation excessive

Manipulation statistique :
Voir le biais cognitif de l'Oubli de la fréquence confer supra

 

Argument qui ne suit pas les prémisses :
(Le sophiste énonce un raisonnement dans lequel il démontre que A implique B et que B implique C, et dans le résumé de sa démonstration, il affirme avoir démontré que A implique D (manipulation de la conclusion) ou variante que E implique C (manipulation des prémisses).

Affirmation de la conséquence :
Exemple : "Il fait beau aujourd'hui, donc demain, il pleuvra".

Négation de l'antécédent

 

Renverser la charge de la preuve :
A affirme que B mais sans donner de preuve, C dit qu'il n'est pas d'accord, C affirme que D. A attaque C en lui demandant de justifier son désaccord et de prouver que D.

« Prouvez-moi que Dieu n'existe pas. ».

Mais attention : ce cas de sophisme ne doit pas être confondu avec une invalidation de la technique de la preuve par l’absurde. Ici, pour qu’il ne s’agisse pas d’un sophisme, il faudrait démontrer que la proposition « Dieu n’existe pas » est aberrante.
Or, si la personne à qui il est demandé de démontrer que Dieu n’existe pas, n’y parvient pas, on ne démontre rien. Car l’absence de démonstration que Dieu n’existe pas, n’est qu’une condition nécessaire, mais non-suffisante de la preuve par l’absurde.
Plus simplement : ne pas pouvoir démontrer que Dieu n’existe pas, n’est pas une démonstration que « Dieu n’existe pas » est une proposition aberrante.

Peut-être serait-il possible de supposer que ce raisonnement fallacieux, qu’est le renversement de la charge de la preuve, est la conséquence de la tentation d’aboutir à une preuve par l’absurde, dans l’ignorance de ses conditions de validité.

Jonglage avec les mots :

Argument de l'homme de paille : Extension?
Etendre l'affirmation de l'adversaire au-delà de sa limite naturelle, l'interpréter dans un sens aussi général que possible. Plus une affirmation est généralisée, et plus nombreuses sont les attaques auxquelles elles s'exposent. 

Déformer l'argumentation d'un opposant pour en faire un argument plus facilement réfutable et éventuellement préparer le terrain à un sophisme de déshonneur par association.

Equivoque :
Employer des équivoques.

Argumentum ad odium :
le fait de rendre odieux/inacceptable les arguments de l'opposition à travers une présentation à connotation péjorative.

Loi de Godwin :
Sophisme par association, trouver le moyen de comparer les propos d'une personne à ce qui représente le mal absolu suivant les critères de la société (Les nazis pour l'Europe occidentale de la fin du XXe siècle) pour pouvoir le placer dans une position où ils sera obligé de réagir et aura beaucoup de mal à se défendre.

Réification (ou hypostase) : transposition d'un concept abstrait comme objet concret. « Il n'y a pas de démocratie dans ce pays, il faudrait y exporter un peu de la nôtre. »

 Sophisme d'ambiguïté (confer supra):
Ce sophisme joue sur les homonymies et sur le fait que la frontière de certains concepts est mal définie.

Solécisme linguistique :
Utiliser une ambiguïté grammaticale pour réaliser une déduction logiquement erronée.

Utiliser le flou pour provoquer de la confusion :
- Le flou permet de ne pas s’engager, de ne pas prendre de décisions ; de changer d’avis en fonction de la situation sans trahir aucun engagement ; de cacher son ignorance ; de soumettre l'autre à notre autorité/savoir ; d’obtenir l'accord/ la confiance de l'autre.
- Le flou permet de faire taire ceux qui protestent ou résistent car s'ils ne comprennent pas, ils ne sauront pas quoi répliquer, ni comment réagir, et n'oseront pas insister.

 

"L'art d'avoir toujours raison" ou "La dialectique éristique" - Schopenhauer

Stratagème de l'homonymie (Argument de l'amphibologie) :
Etendre l'affirmation de l'adversaire en réfutant une seconde affirmation qui reprend l'homonymie de la première tout en donnant l'apparence d'avoir réfuter celle-ci.

Stratagème de la relativité :
Concevoir l'affirmation dans un contexte différent et la réfuter en ce sens.

Stratagème Cacher son jeu :
S'arranger pour faire approuver les prémisses de plusieurs prosyllogysmes, mais sans ordre, et confusément.

Stratagème d'adopter son mode de pensée :
Réfuter les propositions fausses de l'adversaire au moyen d'autres affirmations fausses, qu'il tient toutefois pour vraies.

Stratagème de la pétition de principes occultes :
Postuler ce qu'on désire prouver, soit en utilisant des synonymes, soit en faisant reconnaître comme vérité générale ce qui est contestable dans un cas particulier.

Méthode érotématique :
Exposer rapidement son argumentation fondé sur les concessions de l'autre.

Le chiffon rouge :
Utiliser des association émotionnelles qui vont déclencher la colère du public et nuire à sa capacité de raisonnement.

Subtiles pétitions de principes :
Le choix des mots forgent notre conception des choses.

Jouer avec les contrastes

Argument ad hominem ou ex concessis :
Retourner l'argument de l'adversaire contre lui en lui reprochant une contradiction entre son argumentation et lui-même (actes, propos).

Distinctions subtiles et double interprétation

Changer de sujet

Si on ne sais quoi répondre  :
Passer aux questions générales.

Loi du Talion :
Vaincre au moyen d'un contre-argument de même nature que l'argument de l'adversaire.

Argument de la pente glissante :
Tirer des conséquences absurdes à une chose pour réfuter cette dernière. (Pente savonneuse confer infra).

Donner un contre-exemple

Contre argument inverse

Detecter les points faibles de l'adversaire :
- lorsqu'il se met en colère
- lorsqu'il cherche à s'échapper et changer de sujet
-> le harceler avec ce sujet.

Opérer une diversion

Lorsqu'on se fait attaquer personnellement :
- ne pas répliquer avec une autre attaque personnelle comme si on reconnaissait la véracité de ces propos, mais venir les contredire.

Invoquer une autorité respectée par l'adversaire :
En cas de nécessité, déformer le sens de ces autorités, le falsifier, voire en inventer. Utiliser en guise d'autorité les préjugés communs. La généralité d'une opinion n'est pas une preuve, et même pas un indice de la vraissemblance de son exactitude.

Ranger l'affirmation de son adversaire dans une catégorie généralement détestée.

Concèder la vérité des raisons, tout en rejetant les conséquences.

Savoir que l'intellect n'est pas une lumière qui brûle sans huile, mais est alimenté par les passions. Attaquer l'arbre à sa racine.

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Les biais cognitifs

Illusion de la bonne affaire :
Proposer un prix élevé pour l'abaisser ensuite au prix réellement voulu.

Illusion à la perte :
Perdre a un impact 2,5X plus puissant que gagner.

Pied de cadrage :
Le choix peut fortement dépendre de la façon de poser le problème ainsi que le cadrage.
Les nombres entiers sont préférés aux pourcentages.
L'ancrage se base sur l'information disponible et non par sur l'information pertinente, ce qui présente un risque car notre estimation va tourner autour de cet ancrage.

Biais de croyance :
La vérité est faussée par des croyances.

Biais de confirmation :
Renier systématiquement tout argument venant à l'encontre des idées que l'on a d'Aure et déjà confirmé.

Effet Barnum, 'effet de validation subjective" :
Tendance à accepter toute vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à soi-même.

Effet placebo :
Efficacit nulle du traitement mais actif par un mécanisme psychologique et/ou physiologique.

Biais d'attention :
Avoir ses perceptions influencées par ses propres centres d'intérêts.

Sentiment d'urgence :
Mettre la pression rend plus vulnérable.

Appel à la loyauté/compassion

 

 

Biais de raisonnement

Biais de confirmation d'hypothèse :
Préférer les éléments qui confirment plutôt ceux qui infirment une hypothèse.

Biais d'évaluation de probabilité :

Biais de représentativité :
Considérer un ou certain éléments comme représentatifs d'une population

Biais de disponibilité :
Ne pas chercher d'autres informations que celles immédiatement disponibles.

Biais d'appariement :
Se focaliser sur les éléments contenus dans l'énoncé d'un problème.

Cadrage :
La façon de présenter une situation influe sur la façon dont elle est interprétée.

Réduction de la dissonance cognitive :
Réinterpréter une situation pour éliminer les contradictions.

Effet rebond :
Une pensée que l'on cherche à inhiber devient plus saillante

Illussion des séries :
Percevoir à tort des coïncidences dans des données au hasard.

Perception sélective :
Interpréter de manière sélective des informations en fonction de sa propre exprience.

Effet de domination asymétriue, "effet de leurre" :
Choisir pour un consommateur entre deux options celles qui est la plus proche d'une troisième opition malgré la forte asymétrie d'information.


 

Les biais cognitifs de jugement

Effet d'ambiguïté :
Tendance à éviter les options pour lesquelles on manque d'information.

Ancrage mental :
Influence laissée par la première impression.

Préjugé :
Jugement préétabli envers une personne ou tout un groupe en raison de son appartenance à une population particulière.

Biais d'attribution (attribution causale) :
Façon d'attribuer la responsabilité d'une situation à soi ou aux autres.

Biais d'auto-complaisance :
Se croire à l'aurigine de ses réussites mais pas de ses échec.

Biais de statu quo :
La nouveauté est vue comme portant plus de risques que d'avantages possibles et amène une résistance au changement.

Biais d'immunité à l'erreur :
Ne pas voir ses propres erreurs.

Biais égocentrique :
Se juger sous un meilleur jour qu'en réalité.

Biais retrospectif :
Tendance à juger a posteriori qu'un évènement était prévisible.

Aversion à la dépossession :
Tendance à donner plus de valeur à un bien ou un service lorsque celui-ci est sa propriété.

 

 

 

Effet de Halo :
Notre perception sur une personne ou un groupe est influencée par les opinions préalables les caractérisant (étiquetage). Une perception sélective d'information allant dans le sens d'une première impression que l'on cherche à confirmer.

Effet râteau :
Exagérer la régularité du hasard.

Effet Dunning-Krygeer :
Les moins compétents dans un domaine surestiment leur compétence, alors que les compétents ont tendance à sous estimer leur compétences.

Erreur fondamentale d'attribution, "biais d'internalité" :
Accorder plus d'importance aux facteurs internes à l'orateur (intension, émotion) qu'à son discours ou à ses actes (faits tangibles).

Illusion du savoir :
Se fier à de mauvaises croyances pour appréhender une réalité et ne pas chercher à recueillir d'autres informations.

Effet de retour de flamme :
Croyance initiale renforcée en face de preuve pourtant contradictoire.

Biais de la tache aveugle :
Tendance à ne pas percevoir les biais cognitifs à l'oeuvre dans ses propres jugements ou décisions, et ce, aux dépens d'informations plus objectives.

Croyance en un monde juste

Biais liés à la personnalité

Biais culturel :
Tendance à se conformer à un type culturel donné.

Biais linguistique, "Hypothèse de Sapir-Whorf" :
Les caractéristiques d'une langue influent sur la cognition de ses locuteurs.

Biais d'optimisme irréaliste :
Croyance individuelle qui est que le sujet se juge moins exposés à la plupart des risques qu'autrui.

Conformisme, "effet Bandwagon" :
Chercher à ressembler à la majorité.

Effet boomerang :
Tentative de persuasion à l'effet inverse de celui attendu.

 

Les biais cognitifs mnésiques

Biais de récence :
Mieux se souvenir des dernières informations auxquelles on a été confronté.

Effet de simple exposition :
Avoir préalablement été exposé à quelqu'un ou à une situation le/la rend plus positive.

Effet de primauté :
Mieux se souvenir des premiers éléments d'une liste mémorisée.

Oubli de la fréquence de base :
Oublier de considérer la fréquence de base de l'occurrence d'un évènement alors qu'on cherche à en évaluer une probabilité.

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Date de dernière mise à jour : 24/06/2018